Clément Venturini : « hâte de retrouver cette adrénaline de la compétition »

Clément Venturini sera parmi les sprinteurs à surveiller de près cette année. Sa dernière victoire remonte à 2018 et c’était déjà sur la Route d’Occitanie – La Dépêche du Midi, à Masseube dans le Gers.

Clément, comment te sens-tu après tant de mois sans courir ?

Je crois qu’on a tous très hâte de reprendre. On est tous dans l’inconnu et ça restera particulier de courir dans ce contexte. Il va falloir faire sa place dans ce peloton où tout le monde sera remonté à bloc.

Tu reviens donc sur la course 2 ans après ton dernier succès professionnel. Un regain d’énergie au moment d’aborder cette 44e édition ?

J’ai souvent participé à la Route d’Occitanie – La Dépêche du Midi. C’est une course que j’apprécie. Cette 2e étape en 2018 me rappelle forcément de beaux souvenirs. Revenir cette année ça donne envie de briller.

Les étapes 1 et 2 sembleraient être promises aux sprinteurs cette année. Comment tu analyses ce parcours ?

Ces étapes vallonnées et piégeuses dans l’approche du final ne sont pas pour me déplaire. On a 2 voire 3 belles arrivées avec la dernière à Rocamadour. 1km à 10%, je pense que ça peut convenir. Il faudra voir l’adversité aussi. Mais pour cette étape, on aura une belle carte à jouer aussi avec Benoit Cosnefroy. Il faudra voir comment on récupère car l’étape de montagne de la veille laissera forcément des traces.

Côté sprinteurs, on se dirige vers un match France (Coquard, Laporte, Venturini) – Italie (Viviani, Colbrelli, Bonifazio) avec des profils différents. Quel regard portes-tu sur tes adversaires ?

C’est très difficile de se jauger les uns les autres car on reprend tous. Nous sommes tous dans l’inconnu vis-à-vis de nos adversaires. On a des références avec nos coéquipiers grâce aux stages mais la compétition c’est totalement différent : les compteurs seront mis à zéro.

Collectivement, quel est l’objectif de la formation AG2R La Mondiale avec un trio Bardet-Latour-Cosnefroy ?

Le but ça sera d’être performant. On a rongé notre frein pendant des mois, on a tous envie de courir et on a tous hâte de retrouver cette adrénaline de la compétition.