Bruno Armirail : « ça nous manquait à tous de ne pas courir

Bruno Armirail (Groupama-FDJ) sera l’un des coureurs occitans au départ la 44e Route d’Occitanie – La Dépêche du Midi ce samedi. Le bigourdan revient sur ces quelques mois de coupure avant la course qui marquera le retour du cyclisme professionnel en France.

Comment s’est passé toute cette période sans courir ? Comment te sens-tu ?

C’est vrai que ça a été long. Ma dernière course, ça a été à l’UAE Tour, là où tout a commencé finalement. La forme commence à revenir petit à petit. Ça nous manquait à tous de ne pas courir donc ça fait énormément plaisir de reprendre sur la Route d’Occitanie. Normalement j’étais prévu sur les Strade Bianche mais avec la blessure de William Bonnet je me suis retrouvé à le remplacer.

« L’objectif sera de gagner avec Thibaut. »

Ça sera ta 2e participation après 2016. L’année dernière tu étais venu encourager tes coéquipiers du côté de Bagnères-de-Bigorre. Cette reprise à domicile doit te motiver un peu plus, non ?

Forcément que ça fait plaisir de courir à la maison. C’est rare dans une saison quand on est occitan. Bon certes c’est à domicile mais on ne passera pas trop par chez moi cette année contrairement à l’année dernière où l’étape 3 empruntait une partie des Baronnies à l’est de Bagnères-de-Bigorre. Mais le col de Beyrède n’est pas loin, je viens encore d’aller reconnaître il y a quelques jours.

Justement, le col de Beyrède c’est la montée inédite cette année. Peux-tu nous en parler ?

II y a bonne rampe dès le début puis un petit replat pendant 3-4 kilomètres. A 5 kilomètres du sommet ça remontre très dur pendant 2 bornes. S’il fait très chaud comme ces derniers temps et vu que c’est la première course ça peut faire des dégâts.

Quel sera l’objectif collectif de Groupama-FDJ avec Thibaut Pinot en chef de file ?

L’objectif ça va être de gagner avec Thibaut. C’est sûr que ça va être compliqué vu le niveau. Le but n’est pas non plus d’être à 100% sur la Route d’Occitanie car on risque de le payer ensuite en 3e semaine du Tour. Le Tour est à la fois loin et proche. Personnellement, je ne pense pas pouvoir trop jouer ma carte. Si j’arrive à passer les 2 premiers cols sur la 3e étape, j’essaierai de placer Thibaut au mieux au pied de Beyrède. L’équipe qu’elle peut compter sur moi pour ça.